— Sarkis Diranian, né à Constantinople, fut l'élève de Gérôme; il obtint une mention honorable en 1892 et en 1900; puis il exposa à la Société des Artistes Français, en 1910, une Danseuse Circassienne et un Five o'clock.
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— Sarkis Erganian, né à Trébizonde, fut l'élève de Jean Paul Laurens et de Benjamin Constant; portraitiste d'un talent remarquable, son premier envoi au Salon de la Société de A.F. de 1896 fut un portrait du Dr. Z.... d'un effet saisissant, pour lequel il eut une mention honorable.
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— Hovsep T. Pouchmanian, sujet américain, suivit l'enseignement de Tony Robert-Fleury: il exposa en 1911 le portrait de M. P., et en 1913. celui de Madame T.
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— Jean Grigorian, né au Caire (Egypte), fut l'élève de Bouguereau, de Tony Robert-Fleury, de Gérôme et de Gabriel-Ferrier. Il exposa en 1913. un Portrait (l'artiste. Panos Terlémézian, né à Van (Arménie turque), se mit à l'école de Benjamin-Constant et de Jean-Paul Laurens. Il produisit une oeuvre abondante. inspirée surtout nsr les sites et les personnages de sa patrie. Il exposait, en 1910. La Charité, projet de décoration en vieux style arménien.
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Charles-Garabed NICHANIAN (1861-19xx)
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M. Nichanian est né à Constantinople en 1861. Il prend ses premières leçons de dessin et de peinture chez Emile Guillemet, artiste peintre français que le sultan Abdul Aziz avait fait venir à Constantinople pour faire son portrait. L'ceuvre achevée, Guillemet s'établit dans la capitale ottomane et y ouvre une académie de dessin et de peinture.
Désireux de poursuivre ses études artistiques, Garabed Nichanian se rend à Naples. Il y reste cinq ans, travaillant avec le maitre Cav. Domenico Morelli. à l'école des Beaux-Arts, alors dirigée par le maître Palizzi.
L'élève est devenu un maitre. à son tour, et il passe quelque temps à Constantinople où il exécute plusieurs tableaux et où il devient professeur de dessin de S. A. Saïd pacha. Puis il voyage en Russie, au Caucase, séjourne de préférence à Bakou et à Vladikavkas, peignant des églises et exécutant des portraits de particuliers.
Désireux d'élargir son horizon artistique et d'étudier un monde nouveau, Nichanian vient à Paris en 1906. Il travaille à l'Académie Ju'ian, sous la direction de Jean-Paul Laurens. Depuis lors, il est resté en France, retenu par le charme artistique de Paris. |
Arsène CHABANIAN (1864-1949)
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Artiste peintre, né à Erzeroum en 1864. Il reçoit sa première instruction artistique chez le maître Paoletti, à Venise. Puis, il se rend au Caucase. où il Qoumet ses premières oeuvres à Aïvazovski : celui-ci encourage le jeune artiste à se rendre à Paris pour s'y perfectionner, Arsène Chabanian est admis à l'atelier du maitre Gustave Mcireau, et, à l'Académie Julian, il devient l'élève de Jean-Paul Laurens et de Benjamin Constant. Mais son vrai maître est la nature, surtout celle de Bretagne, d'où il rapporta plusieurs études et de nombreux tableaux, qui figurèrent à divers salons : des Artistes français, Société Nationale des Beaux-Arts, etc.
Chabanian est membre fondateur de la Société des peintres de marine ; il fait partie de plusieurs sociétés artistiques et littéraires, en France et à l'étranger. Enfin, ce maitre est un des renovateurs, avec Rafaelli, de la gravure en couleurs ; il est, du reste, membre fondateur de la Société de la gravure en couleurs.
Les oeuvres de Chabanian ne se comptent plus. L'Etat français en a acheté un certain nombre : pêcheuses de crevettes, Soleil couchant en Bretagne, La rague, enfin Clair de Lune, étude très importante acquise pour le Musée de Luxembourg. Tous les trois ou quatre ans, le maître fait une exposition particulière de ses oeuvres, à Paris.
Lors d'une récente exposition, à la galerie Georges Petit, le maître Chabanian fut décoré de la Légion d'Honneur. La presse française, et en particulier le Figaro et le Temps, sous les signatures d'Arsène Alexandre et de Thiébault-Sisson, reconnurent en lui le premier peintre de marine de notre époque ; il excelle, par ses études de lumière, à rendre artistiquement les clairs de lune et les couchers de soleil se mirant sur les flots.
Le Studio a consacré plusieurs articles au maître arménien, tout en reproduisant un certain nombre de ses oeuvres dans ses publications mensuelles. Chabanian fit une grande exposition à Londres : il y remporta le plus légitime succès, tant auprès de la presse |
Tigrane ESSAIAN (1873-19xx)
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Artiste peintre, né à Constantinople en 1873 ; fait également de la sculpture. M. Essaïan reçoit sa première instruction artistique à l'Ecole des Beaux-Arts de Constantinople, où il est l'élève de l'Italien Valéri pour le dessin, et de Yarvant Oskan pour la sculpture. Jeune encore, il est nommé professeur de dessin à l'Ecole centrale de Galata.
Tigrane Essaïan vient à Paris en 1896, attiré par le renom de Jean-Paul Laurens, dont il devient l'élève. Il suit les cours de notre école nationale des Beaux-Art et, pendant quelque temps, fait spécialement de la gravure et médaille sous la direction de Ponscarme. Celui-ci lui écrivait, à la date du 14 novembre 1902
r Mon cher Essaïan, t Je suis content d'avoir de vos nouvelle, car vous êtes de ceux qu'on n'oublie pas. Je vous adresse le certificat que vous nie demandez et que j'ai beaucoup de plaisir à vous délivrer, car vous le méritez à tous égards. « Je vous remercie infiniment de votre charmant envoi. C'est superbe et je le conserverai précieusement comme mérite de l'oeuvre et en souvenir de vous. » Mes bien sincères amitiés, t Signé : Ponscarme. »
Tigrane Essaïan prend part à quelques expositions. Il donne un Cimetière byzantin, Au seuil de Scutari, Rue de Constantinople, à la seconde exposition du groupe d'art L'abbaye (1908) . A l'Hôtel des Ventes, en 1907, on vend de lui un Paysage d'Orient. En 1912, il participe à une Exposition internationale des Arts et Métiers féminins et expose un projet de médaille « dû aux mères », projet qui est accepté. Tigrane Essaian réussit très bien le portrait de préférence des sujets orientaux. On a de lui un buste de derviche syrien (de Damas), particulièrement impressionnant. |