- |
La peintre Arminia Babaian-Carbonell |
- |
Mlle Arminia Babaïan, naquit à Tiflis. Dès la plus tendre enfance, elle manifesta le goût le plus vif pour la peinture, et se sentit encouragée dans cette voie par ses parents, feu le Dr Avétik Babaïan et Madame, née Sophie Bayandourian. Le premier maitre de dessin de la jeune artiste fut un peintre français, homme très distingué et d'une haute culture, Napoléon Cui, professeur de dessin à Tiflis, et frère du compositeur César Cui. Puis, Mlle A. Babaïan continua ses études à l'Ecole de dessin et de peinture de Tiflis. A 15 ans, ses parents l'envoyèrent à Dresde, où elle travailla spécialement le dessin. De retour à Tiflis, après un an et demi d'étude passé à l'étranger, Mlle Babaïan exposa avec succès des portraits. Puis elle partit pour Paris, où elle se perfectionna dans le dessin et la peinture, sous la direction de J. Lefebvre et de Tony Fobert-Fleury, à l'Académie Julian. Elle passa enfin plusieurs années à l'École d'Eugène Carrière, dont elle fut une des meilleures élèves. Mme. Babaïan-Carbonell exposa, en 1903. à la Société Nationale des Beaux-Arts un tableau intitulé "La Lecture", et le portrait de M. J. C. La même année, elle était nommée Associée de la Société Nationale des Beaux-Arts. Depuis lors. elle exposa régulièrement à la Société Nationale des Beaux-Arts, au Salon d'Automne, aux Indépendants ; elle prit également une large part à des expositions de province. Mme Babaïan Carbonell a fait surtout des portraits, des intérieurs, des natures mortes. On remarqua les protraits de Mlles V., L., B., des docteurs W. et B., de M. Jean Périer de l'Opéran Comique (salon de 1914). Elle cherche avant tout, à rendre exactement la vie, le mouvement, le sentiment, l'expression. |
- |
Extraits de la presse — « D'Arménie nous vient un talent neuf et original : Mlle Babaïan expose une Lecture qui annonce une finesse d'oeil et de sentiment indéniable » (Figaro illustré, mai 1903). - wikipedia - FR - Livres - Gallica |
- |
|
- |