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Anecdote historique (1859)
entre Tchétchénes et Arméniens
pendant la
Guerre du Caucase

Reddition du combattant en chef tchétchéne
Chamil (1797-1871) - Shamil - Шамиль
à l'armée impériale russe

et intervention du général arménien
Ivan (Hovhannes) Davidovich Lazarev
- Лазарев, Иван Давидович - Իվան Լազարև -

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  • Dans l'armée impériale russe, il y a eu de nombreux militaires arméniens. L'armée russe vaincut les combattants tchétchénes. Le militaire arménien Hovhannes Davidi Lazareff de l'Armée tsariste, sachant la brutalité miltaire russe à l'encontre des vaincus, réussit à convaincre le général russe (Aleksandr Baryatinskiy) de lui laisser mener les tractations de reddition : c'est-à-dire en tant qu'oriental respecter l'honneur du combattant musulman qui se rend. Et cela se passa sans acharnement contre le vaincu qui ne sera pas humilié.

  • Ivan Davidovich Lazarev was assigned, like many officers, to fight in Dagestan against the Shamil (chief) of the rebels. Lazarian, unlike most officers, took the time to study and learn the Tatar language. It was a language that was known throughout the Caucasus region by the peasants, and hence foot soldiers. With this knowledge he was the first to enter into communice with the Muslim rebels and was the one to set up the plans for the peace processes. His crowning achievement in that theater of action was the talks he held with the Shamil, who he led to choose peace and surrender to the governing forces. That diplomatic act made him a general after being bestowed military orders of the highest rank. (Wikipedia)

  • C'est un journaliste libanais de Radio Orient qui m'avait raconté cette anecdote. Il a dit que des dignitaires de la garde royale de Jordanie en avait apprécié l'histoire. En effet la plus part de ces familles militaires jordaniennes sont d'origine tchétchénes et s'étaient installées en Jordanie à l'époque ottomane.
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  • - Le grand chef des Tchétchénes, leur héros national, était Chamil qui résista courageusement contre les armées russes. Chamil fut une personne très cultivée comme son homologue arabe Abdel Kader qui résista à la conquête française de l'Algérie.

    - Chamil savait très bien l'arabe. Dès l'âge de six ans il apprenait le Coran en arabe. L'extension de l'arabe littéraire dans le Caucase fut étudié par le arabisant russe Kratchkovsky (Игнатий Крацковскй)

    - La femme préférée de Chamil était une arménienne enlevée et convertie à l'islam

    - Tombé prisonnier aux mains des russes, Chamil fut envoyé à Saint Pétersbourg et le Tsar Alexandre II le reçut officiellement avec le meilleur accueil

    - Abdelkader et Chamil chacun prisonniers de la France et de la Russie, ont eu une correspondance qui fut donc étudiée par l'arabisant français Marius Canard : "Chamil et Abdelkader", Annales de l'Institut d'Etudes orientales d'Alger, 1956, tome XIV, pp 231-256
    (périodique à chercher dans le site Gallica)

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    Claire Mouradian: "Les Russes au Caucase" dans Le Livre Noir du Colonialisme - Paris 2003 > La reddition de Chamyl en 1859.
    Chamyl n'avait pas hésité à solliciter l'aide de la Reine Victoria. Car l'Angleterre avait des vues sur le Caucase, et ne voulait surtout pas que la Russie s'en empare.
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А Б В Г Д Е Ё Ж З И Й К Л М Н О П Р С Т У Ф Х Ц Ч Ш Щ Ъ Ы Ь Э Ю Я І Ї Ў
а б в г д е ё ж з и й к л м н о п р с т у ф х ц ч ш щ ъ ы ь э ю я і ї ў

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à compléter