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- LYON, 27 novembre 2004 (AFP)
- Violences entre membres d'associations
arméniennes et jeunes d'origine turque
Une rixe, qualifiée par des organisations arméniennes d'"agression raciste",
a opposé samedi à Valence des membres de ces associations militant contre
une entrée de la Turquie dans l'UE à des jeunes d'origine turque, a-t-on
appris auprès de la police et d'associations. La police a indiqué que
cette "rixe sur la voie publique" avait fait quatre blessés légers et
n'avait donné lieu à aucune interpellation. Le président de la coordination
des organisations arméniennes de Drôme-Ardèche, Robert Tafankejian,
qui faisait signer une pétition contre l'adhésion de la Turquie à l'Union
européenne, dans le centre de Valence, avec quatre autres personnes,
a indiqué à l'AFP qu'une vingtaine de jeunes d'origine turque les avaient
agressés. "Ils ont commencé à nous jeter des bouteilles en verre et
sont venus nous taper, en nous lançant des injures racistes", a-t-il
déclaré, précisant que lui-même et ses quatre compagnons avaient fait
un passage à l'hôpital pour des traumatismes crâniens, un nez cassé
et divers hématomes. Il a indiqué s'être rendu au commissariat pour
déposer plainte. "On est profondément choqués, indignés par ce qui s'est
passé. C'est une agression raciste, c'est la reproduction d'une tradition
qu'on espérait ne plus voir se reproduire", a estimé le président du
Conseil de coordination des organisations arméniennes de France (CCAF),
Ara Toranian.
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- PARIS, 28 novembre 2004 (AFP)
- Des Arméniens s'inquiètent de
la Turquie dans l'UE après une rixe à Valence
Le Conseil de coordination des organisations arméniennes de France
(CCOAF) a estimé que "l'agression raciste" dont ont été victimes samedi
à Valence des jeunes Français d'origine arménienne illustrait les
"risques" d'une entrée de la Turquie dans l'Union européenne (UE).
"Cette agression préméditée qui intervient au coeur de la France à
trois semaines du sommet du 17 décembre à Bruxelles où les chefs d'Etat
devront décider de l'ouverture des négociations pour l'adhésion turque
représente un avant-goût, hélas, des risques liés à l'entrée d'une
Turquie négationniste du génocide arménien en Europe", a déclaré le
CCOAF dans un communiqué reçu dimanche. "Nous demandons au président
de la République de se faire le relais le 17 décembre à Bruxelles
de l'avis de l'ensemble des forces politiques françaises qui considère
qu'une Turquie négationniste n'a pas sa place dans l'Europe", poursuit
le texte. L'organisation demande également aux pouvoirs publics "de
faire diligence pour que les auteurs de ces agressions soient traduits
devant les tribunaux" et s'interroge : "les fils des rescapés du génocide
arménien sont-ils toujours en sécurité dans leur pays d'adoption?".
Une rixe, qualifiée par des organisations arméniennes d'"agression
raciste", a opposé samedi à Valence des membres de ces associations
militant contre une entrée de la Turquie dans l'UE à des jeunes d'origine
turque, a-t-on appris auprès de la police et d'associations. La police
a indiqué que cette "rixe sur la voie publique" avait fait quatre
blessés légers et n'avait donné lieu à aucune arrestation. Le président
de la coordination des organisations arméniennes de Drôme-Ardèche
Robert Tafankejian, qui faisait signer une pétition contre l'adhésion
de la Turquie à l'Union européenne dans le centre de Valence avec
quatre autres personnes, a indiqué à l'AFP qu'une vingtaine de jeunes
d'origine turque les avait agressés.
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Commentaires
sur la dépèche :
- Toujours les mêmes euphémismes: "rixe", "pas
d'arrestation", "blessés légers",...
- Hormis cet aspect de la
pétition, où l'afp a transformé
. "contre l'intégration sans reconnaissance préalable du génocide
arménien"
. en "contre la Turquie" tout court
il y a une grosse falsification sur le fait qu'il n'y aurait pas
eu d'interpellation.
- Or on a appris selon Armenews qu'il y a eu deux interpellations
mais qu'ils ont été relâchés parce qu'il y avait unee trentaine
de leurs amis qui s'étaient massés devant le commissariat.
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- Paris le 30 novembre 2004 mardi 4:57
PM GMT (AFP)
- Rixe à Valence: l'UDF dénonce "une agression inacceptable"
Le groupe UDF à l'Assemblée a "dénoncé avec force" mardi "l'agression
inacceptable" dont ont été victimes des jeunes d'origine arménienne
samedi à Valence (Drôme) de la part de jeunes d'origine turque et a
demandé "des sanctions".
Dans un communiqué rédigé au nom de son groupe, le député de la Loire
François Rochebloine a demandé "au ministre de l'Intérieur et au ministre
de la Justice de prendre toutes les dispositions nécessaires pour que
les auteurs de ces actes soient sanctionnés et ne puissent être renouvelés
dans le futur".
"La liberté d'informer et de manifester doit être préservée", a-t-il
ajouté.
Samedi à Valence, une rixe avait opposé des Français d'origine arménienne
à des Français d'origine turque. Les premiers, qui militent contre une
entrée de la Turquie dans l'Union européenne, distribuaient sur la voie
publique des tracts sur le génocide arménien en 1915 par l'Etat turc.
Selon la police, cette rixe a fait quatre blessés légers et n'a donné
lieu à aucune interpellation.
M. Rochebloine a souligné que cette "agression" de jeunes militants
d'asociations arméniennes était intervenue quelques jours avant le sommet
européen du 17 décembre consacré à la question de l'entrée de la Turquie
dans l'UE.
L'UDF est opposée à une adhésion d'Ankara à l'UE.
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Commentaires
sur la dépèche :
- AFP continue d'utiliser le mot "rixe" comme s'il
s'agossait d'une bande contre une autre
- ils parlent de "jeunes" alors que les Arméniens n'étaient
pas des jeunes, sauf leur respect
- ils mentent sur le but militant des Arméniens en question
: ils ne militent pas contre l'entrée de la Turquie mais contre
l'entrée sans reconnaissance préalable du génocide
- aucune évocation de la disproportion des forces en présence
- on parle de quatre blessés légers et d'aucune interpellation
sans indiquer que les 4 blessés étaient les français d'origine
arménienne
- on termine en faisant le lien entre la position de l'UDF et
cette prise de position, pour faire croire que l'UDF
instrumentalise (ce qui est peut être vrai) comme si au fond
il n'y avait pas un problème de fond
- BREF CE COMMUNIQUE EST UN CHEF D'OEUVRE & IL N'A PAS PU
ETRE ECRIT PAR UN SIMPLE JOURNALISTE DE BASE
- Là , compte tenu de la distance avec les faits, s'il est bien
confirmé
. qu'il y a eu deux interpellations relâchées
. et compte tenu du fait que l'on ne parle pas de la disproportion
des forces
. et de qui était blessé
il est à penser que l'on PEUT DEMANDER UN DROIT DE RECTIFICATION
- ils mettent des guillemets à "agression inaceptable".
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