La musique sacrée
arabo-musulmane
et le musicien Gérard Kurdjian,
Président de l'Association Tradition Afrique Orient
|
|
|
- La mondialisation est un thème à la mode
en ce troisième millénaire mais nous l’envisageons sous un autre angle.
Nous lions les aspects économiques, culturels et spirituels. Le festival
est un moyen pour rétablir le dialogue entre les spiritualités et le
respect de l’identité. Les diverses cultures se mélangent dans un espace,
un lieu, un temps pour se rencontrer et mieux se connaître.
Gérard Kurdjian Fès 2004 au Festival
de musique sacrée de Fès
- «Réconcilier les cultures» (paragraphe sur Gérard Kurdjian, Le Matin, Archives, article N#48418)
|
|
- 2003
Directeur Artistique du Festival de Fès des Musiques
sacrées du Monde
Les Chants
de l’Intimité
- L’un des sens premiers du mot tradition
est transmission, du latin « tradere ».La tradition, les traditions,
transmettent des valeurs, des formes, des codes mais aussi peut-être
avant tout un esprit, quelque chose de l’Esprit. A Fès, depuis neuf
éditions maintenant, dans ce Festival des Musiques Sacrées, les traditions
du monde parlent à chacun, touchent les cœurs et les âmes par delà langues,
cultures et religions.
Cette année, la programmation artistique apporte un lot important de
novations : première ouverture aux danses sacrées de l’Inde avec Madhavi
Mudgal et l’Orissi, présence du charismatique compositeur balkanique
Goran Bregovic et de sa création œcuménique « Réconciliation », concert
du plus grand maître africain des tambours, le sénégalais Doudou N’Diaye
Rose, première apparition du Brésil avec le populaire Gilberto Gil,
tout récent ministre de la culture de son pays, regards portés sur le
Tibet avec la céleste Yungchen Lhamo et la culture amérindienne avec
le trio Ulali d’Amérique du Nord. Autant de traditions et de cultures
que le Festival accueille pour la première fois et qui vont transmettre
leurs saveurs et leurs sens au côté de grands noms tels que Julia Migenes,
Abdelhadi Belkhayat ou Mohamed Reza Shajarian pour n’en citer que quelques
uns.
Dans certaines langues orientales, cœur et esprit sont synonymes, comme
pour indiquer qu’au centre de l’affectif, le spirituel est présent.
Musiques de l’esprit, musiques du cœur, les musiques sacrées sont là
aussi pour nous relier à ce fil très ancien qui court au cœur de notre
intimité, ancrant le Festival, année après année, dans cette dimension
historique, planétaire, ce temps de l’urgence où peuples et cultures
se mettent à l’écoute et apprennent les uns des autres.
- Gérard Kurdjian
- - Participation
arménienne au Festival de Fès signalée dans Le
Matin - ( à rechercher dans les Archives du Matin article N#23251)
- Entre
Fès et Erevan : Gérard Kurdjian, l’Arménien, Bouchra Lahbabi, (Le Matin, 04.07.2003)
_____________________
- Orchestre de malouf de Constantine Nov 2003
:
Le terme Malouf désigne
la musique arabo-andalouse de Constantine (Algérie) et de Tunis. Cette
spécificité musicale est le fruit d’une histoire millénaire et du caractère
encore très vivace des traditions locales. Tel qu’il se pratique aujourd’hui,
le Malouf traduit deux thématiques essentielles. La première, d’ordre
sensitif, est le Tarab ; l’intense « émotion /douleur », l’extase qui
saisit l’auditeur - mélomane. La deuxième, d’ordre plus spirituel, donne
à entendre cette musique comme se situant au point de confluence de
deux mondes : celui du sacré et celui du profane. Gérard Kurdjian
|
- Interview
par François Bensignor et Benjamin MiNiMuM, Fès, juin 2002 : Gérard Kurdjan dresse un premier bilan de la huitième édition du
Festival des Musiques sacrées et dévoile les grandes lignes de la programmation
2003.
- 1998 :
A
Joyful Noise: Antagonisms fall silent at the Fes Festival of World Sacred
Music by Don
Shewey USA: "What the public senses even if they don't know it
consciously is that there's a deep link between traditional music and
sacred music," Gerard Kurdjian told me, leaning on a crumbled wall some
Italian built millennia ago. "They invoke a nostalgia that's not personal
but archetypal. It's the nostalgia of anyone on earth trying to get
in touch with transcendence or eternity."
- David Lynch, University of Texas at Austin
Research Proposal :
...In a June 4, 1998 issue of The New York Times Gerard Kurdjian,
Artistic Director of the Festival de Fès des Musiques Sacrées du Monde,
said: “Ritual aspects have to be performed in specific places...When
you take them out of those places, they lose their meaning. But the
sacred is something much larger than the liturgical and ritual. The
thread that links them is the emotion that all these musics provoke
in the heart of the listener.”
Kurdjian draws a distinction between the liturgical and the sacred,
yet removing sacred musics from their respective “specific places” raises
additional questions, inquests which are particularly relevant and compelling
in a North African Islamic context where the distinctions between sacred
and secular are less clear. How is sacred distinguished from secular
in North African music?; Once defined, what occurs when sacred music
is recontextualized?; What happens when third parties, such as record
labels and concert promoters, mediate the re-presentation of sacred
music for commercial gains?; How do the musicians who perform sacred
music negotiate this debated terrain?; And, finally, how does the interest
in sacred music both mirror and distinguish itself from the recent focus
on world music in general?
- Soul
Music At Fes 1991 by Anastasia Tsioulcas : Are all these artists
performing sacred music? "Definitely," avers the festival's French-Armenian
artistic director, Gerard Kurdjian. "We don't have firm parameters in
deciding what's sacred music and what isn't. It all depends on the individual
artist's intention. In deciding which artists to bring to the festival,
we look at each :musician's work, and judge it on an individual basis."
- Festival de Fès des Musiques
sacrées du Monde : 2008 - ...- 2004 - 2002 - 2001
- 2000
- 1999 - Gérard Kurdjian : «Recentrer le festival de Fès sur le sacré» - Ihlam Khalifi 2008
|
|
- Trio Caravansérail avec Alain Pantéléïmonoff,
Gérard Kurdjian et Eric Sempé (sitar, guitare, gattam, tablas, dafs),
pour la création de "Ragamala" d'Alain Pantéléimonoff le 12 Juillet
1996 à Lorgues : aux Noces Harmoniques 2001 "À ciel ouvert"- 29 juillet,
Hameau des Camails organisé par L'Atelier d'Exploration Harmonique
au Centre Var
|
|
- Tradition Afrique Orient (Assoc. TAO)
M. Gérard Kurdjian, 181 Boulevard de la Madeleine, 06000 NICE, FRANCE
Tel/Fx : 00 33 4 93 79 31 13 - Tel : 00 33 6 11 134 937 gerard.kurdjian@gmail.com
|
|
- Recherche sur web et mise en page :
Nil V. Agopoff
|