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en préparation
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Nicolas Sarkozy
candidat aux élections présidentielles
...J’ai compris à quel point notre place est singulière. Souvent depuis cinq ans, j’ai pensé à la phrase de Malraux : ’La France est la France quand elle se bat pour les autres’. La France doit être du côté des peuples, de la liberté, de la justice. Aujourd’hui la France doit être aux côtés du peuple syrien. Les assassins devront rendre des comptes. La France sera intransigeante pour défendre la sécurité d’Israël. Elle défendra le principe d’un état palestinien. Elle défendra l’égalité entre les sexes, la liberté religieuse, le droit des chrétiens d’Orient à vivre en paix. C’est pour cela que je défends la mémoire blessée, celle des Arméniens, celle des Français d’outre-Mer marqués par l’esclavage. » Villepinte 11 mars 2012.
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  • "Mémoire blessée" ...? Une nouvelle formule en flou artistique, en politiquement correcte ou de circonstance électorale ? diluante ou asseptisante ? ...pour occulter le crime ou ne pas s'encombrer des négationnismes ?

    S'il s'agit d'avoir une formulation poético-académique, pourquoi ne pas employer alors la formule "Mémoire meurtrie" ou "Mémoire assassinée" ou tout simplement "Mémoire génocidée" ?

    ...car "la Mémoire" est souvent employée, conjuguée, déclinée, pour mieux orienter sans avoir l'air l'interlocuteur descendant des victimes (et encore victime) vers les sables mouvants de "la Mémoire", pour être conduit subtilement vers les vases d'un marais émotionnel où l'on essaira de noyer le poisson : pour ne pas parler de choses concrètes comme le crime imprescriptible, comme le négationnisme d'État avec une idéologie bétonnée, avec ses ministères, ses budgets, ses fonctionnaires, sa diplomatie et son réseau consulaire !

    Au delà de ces considérations politico-sémantiques, il y a cependant un vide juridique laxiste qui subsiste encore pour ceux qui s'expriment toujours à l'encontre

    - des descendants de victimes de la Traite négrière et de l'esclavage en niant ces crimes comme n'étant pas des crimes contre l'Humanité,

    et/ou

    - des descendants de rescapés de génocides en niant les réalités des génocides qui ont été reconnus par la France.

    Ces dénis se voulant "historiques" ...cherchant à escamoter le crime passé, reviennent à dénier à ces descendants de ce qu'ils sont, c'est-à-dire des descendants de survivants de tels crimes. Ces assertions peuvent être de différentes motivations dites ou non dites :

    - par idéologie eurocentriste qui veut se présenter comme le centre du monde et son modèle sans tache -très "clean"- aussi bien dans le présent qu'au passé (*)

    - pour des raisons économico-politiques de rejet en Realpolitik (parfois sur un ton administratif, minimisateur, alambiqué, docte ou désinvolte) pour ne pas s'y impliquer ou s'en encombrer

    - ou enfin pour aliéner ces descendants et essayer d'escamoter leur existence humaine en tant que femmes et hommes libres :
    . en proférant des propos inacceptables relevant d'un racisme banalisé ou violent,
    . ou par négationnisme ou xénophobie rampants et pervers.

    A travers ce vide juridique, les processus ravageurs des crimes passés peuvent continuer en toute impunité dans l'espace symbolique des personnes en question.

    Ces personnes qui sont des citoyens français en très grande majorité, viennent d'être en plus victimes d'une discrimination par un Conseil constitutionnel leur déniant un droit à une protection légitime de leur dignité humaine : un véritable déni politique du Droit Européen. Nil Agopoff.

    (*) - C'est ainsi que le représentant britannique à la Conférence mondiale contre le racisme et la discrimination raciale à Durban en septembre 2001 a déclaré que la Traite négrière était "un négoce".

...ÊTRE PLUS ATTENTIF
À
LA SOU-(F)FRANCE
DES RESCAPÉS
DE
MASSACRES-PERSÉCUTIONS
D'HIER
ET
DES VICTIMES
DE NÉGATIONNISMES
D'AUJOURD'HUI.









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