1951 (ou 52?)

Avec la troupe de M Ardachès Kempétian
et la chorale de M. Arakélian, sur une musique de A. Messoumentz.
Au 1er rang, les deux jeunes filles à droite : :
Mlles Chakée & Iskouhie Sarian.

  • Avédis Messoumentz, décédé en 1980
    - auteur du livre "Le Kommando", 158 p, publié en 1977
    .
  • Témoignage de Mme Louise Kiffer-Sarian (Iskouhie dans les photos) :
    M. Messoumentz avait été prisonnier de guerre de 40 à 45, il était dans le même stalag que mon parrain Azad Tarpinian, qui était cuisinier au mess des officiers, ils étaient devenus très amis et mon parrain l'a bien aidé question nourriture. Il lui en était très reconnaissant, c'est ainsi que je l'ai connu. Je vous dirai dans quel stalag ils étaient. Quant à ses études au Conservatoire de Lyon, j'avais lu quelque chose, mais je n'ai plus le document.

  • Messoumentz a donné un concert,
    . organisé par la JAF, l'UFCAF et le Comité culturel de la Sorbonne
    . le dimanche 16 mai 1982 à 17 H
    . dans le Grand amphithéâtre de la Sorbonne. avec plusieurs artistes et ensembles
  • Un poème de Messoumentz,
    traduit par
    Louise Kifffer-Sarian

    Voilà la trompe martiale qui sonne,
    Et m’invite à la guerre.
    Allons nous jeter dans les flammes,
    Car c’est là qu’est notre gloire !

    L’ennemi s’approche,
    Il défie les braves héros,
    Sauvage bête féroce, ivre de sang,
    Il menace notre patrie.

    Nous sommes soldats, nous n’avons pas peur
    Nous ne ménageons ni notre sang, ni notre vie
    Mourons pour la Liberté !

M. Avédis Messoumentz se trouve derrière les deux jeunes filles de droite à coté de "vestiaires" Derrière Mlle Chaké Sarian, la jeune fille au second rang de droite, se trouve le chanteurn Sébouh dont la mère était prof de danse à Chypre
Sébouh a été étudiant à la cité universitaire

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  • Un témoignage sur Avédis Messoumentz
    par
    Alexandre Siranossian,
    directeur du Conservatoire de musique de la ville de Romans sur Isère, ville qui est jumelée avec la ville arménienne de Varténis.

  • Je l'ai bien connu et en 1979, je suis parti en Arménie avec la partition de sa première symphonie. Arrivé à Erivan, j'ai réussi à convaincre la philharmonie de créer cette oeuvre. Cela a été fait dans les jours suivant après de nombreux problèmes résolus, sous ma direction.

    Je suis revenu à Paris avec l'enregistrement . Avedis Messoumentz a donc entendu cet enregistrement peu avant sa mort. Cette oeuvre est un témoignage émouvant de la volonté des rescapés de génocide de survivre et témoigner avec la musique.

    Plus tard j'ai commandé à Avédis deux oeuvres pour mon orchestre qui ont été joués dans plusieurs concerts. J'ai réalisé un long interview avec le compositeur qui n'a pas encore été publié.