1951 (ou 52?)
Avec la troupe de M Ardachès Kempétian
et la chorale de M. Arakélian, sur une musique de A. Messoumentz.
Au 1er rang, les deux jeunes filles à droite : :
Mlles Chakée & Iskouhie Sarian.
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- Un poème de Messoumentz,
traduit par Louise Kifffer-Sarian
Voilà la trompe martiale qui sonne,
Et m’invite à la guerre.
Allons nous jeter dans les flammes,
Car c’est là qu’est notre gloire !
L’ennemi s’approche,
Il défie les braves héros,
Sauvage bête féroce, ivre de sang,
Il menace notre patrie.
Nous sommes soldats, nous n’avons pas peur
Nous ne ménageons ni notre sang, ni notre vie
Mourons pour la Liberté !
M. Avédis
Messoumentz se trouve derrière les deux jeunes filles de droite
à coté de "vestiaires" Derrière Mlle Chaké
Sarian, la jeune fille au second rang de droite, se trouve le chanteurn
Sébouh dont la mère était prof de danse à
Chypre
Sébouh a été étudiant à la cité
universitaire
.
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- Un témoignage sur Avédis
Messoumentz
par Alexandre Siranossian, directeur
du Conservatoire de musique de la ville de Romans
sur Isère, ville qui
est jumelée
avec la ville arménienne de Varténis.
- Je l'ai bien connu et en 1979, je suis parti
en Arménie avec la partition de sa première symphonie. Arrivé à Erivan,
j'ai réussi à convaincre la philharmonie de créer cette oeuvre. Cela
a été fait dans les jours suivant après de nombreux problèmes résolus,
sous ma direction.
Je suis revenu à Paris avec l'enregistrement . Avedis Messoumentz a
donc entendu cet enregistrement peu avant sa mort. Cette oeuvre est
un témoignage émouvant de la volonté des rescapés de génocide de survivre
et témoigner avec la musique.
Plus tard j'ai commandé à Avédis deux oeuvres pour mon orchestre qui
ont été joués dans plusieurs concerts. J'ai réalisé un long interview
avec le compositeur qui n'a pas encore été publié.
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