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Au hasard
des lectures de B.D., l'exemple de Farid
Boudjellal interpellera et invitera beaucoup de français
ayant une grand-mère arménienne ou un grand-père
arménien à :
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une
plus grande attention à des origines oubliées ou délaissées
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peut-être
à une occasionnelle prise de conscience d'un devenir arménien
retrouvé comme ce fut le cas avec le livre "Embarquement
pour l'Ararat" de Michael Arlen
- éventuellement à
un questionnement sur le métissage culturel,
- ou encore à une réflexion
sur les relations et l'enrichissement mutuels entre les différentes
cultures...
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- La vie de Mahmoud, le petit
polio, sur un fond de tendresse et de nostalgie, rythmée par la famille,
la guerre d'Algérie, la vie toulonnaise et son amitié pour Rémy, pourrait
bien changer fondamentalement quand, un soir, le père Slimani revient
d'un séjour en Algérie en compagnie d'une inconnue : Mémé d'Arménie,
sa grand-mère.
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Premier bouleversement
et pas le moindre : cette année, pour la première fois, la famille
Slimani fête Noël. Car il faut dire que cette mémé d'Arménie est chrétienne...
Elle est chrétienne et de plus elle est arménienne, porteuse d'un
grand secret.
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Ce secret,
c'est le génocide arménien. On peut dire que l'œuvre est autobiographique,
puisque la grand-mère de Farid Boudjellal, est Marie Bedros-Caramanian,
une Arménienne rescapée du génocide. Avec cette histoire touchante
sur 62 pages , Farid Boudjellal, nous rappelle que dans la tradition
arabo-islamique authentique, un vrai musulman respecte le christianisme
et la sensibilité culturelle de l’autre : encore plus si l’autre est
sa femme, sa mère, sa belle-mère ou sa grand-mère ! Comme pour le
film Mayrig d'Henri Verneuil, c’est un vibrant hommage aux valeurs
familiales et orientales …
L'Arménité
en France
en relation avec les autres cultures
- Pages arméno-arabisantes
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