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Une voix m’a
dit dans un rêve :
« Veux-tu que je t’emmène dans ce beau pays Où le cœur est insouciant, la rose sans épines, Où la vie éternelle est une fête lumineuse ; Le soleil là-bas ne se couche jamais Et la mort n’y met jamais les pieds ». Et j’ai répondu à cette voix : « Non, je préfère ma souffrance. Comment vivre quand la fièvre de l’inconnu Ne nous apparaît pas à chaque instant ? Il faut que je lutte, que je rêve, que j’espère toujours, Que je m’enivre de mon désir infini ». |
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