A l'occasion du Prix Renaudot-Essai 2005 "Le Roman de Constantinople",
Information citoyenne des différents milieux professionels :
édition - libraires - associations familiales de lectures
- critiques littéraires - professeurs de littérature - professeurs d'histoire - etc...
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- Le livre de Gilles Martin-Chauffier semble présenter peu d'ntérêt littéraire ou historiographique en lui-même.
Cependant le fait qu'il soit lauréat du Prix RENAUDOT-ESSAI 2005 est inacceptable. Nous devons dénoncer ce prix qui montre à quel point le révisionnisme et sa banalisation sont en train d'atteindre les milieux de l'édition et de la littérature. Ce type de révisionnisme banalisé "cool" est un réel négationnisme rampant.
Il y a un travail d'analyse à faire pour pointer et faire connaître les méthodes sémantiques utilisées pour ce genre de "littérature".
Il y a à préparer les www professionnels à contacter dans le cadre d'une Information citoyenne.
Je rappelle que ce révisionnisme contribue à la construction d'une non-existence du génocide de 1915. Il y a mutisme sur le négationnisme turc, comme si de rien n'était, qui construit une non-existence du génocide de 1915 : un crime contre l'Humanité dont la reconnaissance est pourtant inscrite dans la Loi française.
Une loi de la Loi est mise ainsi en sourdine par la caisse de résonance politico-médiatique en écho aux marchands du Temple en relation commerciale avec la Turquie : une caisse de résonance au service aussi des marchands de canons d'aujourd'hui qui sont les marchands d'esclaves d'hier.
Une loi de la Loi étant anesthésiée, la Loi risque de se muter en fossil symbolique et l'Insconscient collectif français de s'en trouver affecté par carence.
Avec une telle conséquence dans l'Inconscient collectif francais (avec ses différentes composantes socio-culturelles), ne nous étonnons pas trop de ce qui se passe actuellement dans les banlieues.
Nil Agopoff 5 novembre 2005
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- B/ Editions et libraires
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- syndicats de libraires
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- D/ Les milieux de l'Histoire et de l"Enseignement
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- E/ Les milieux littéraires francophones
- Suisse & Belgique
- Québec
- DOM-TOM & Haïti
- L'Afrique francophone
- La Francophonie dans les autres pays
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- F/ Le journaliste et romancier Gilles Martin-Chauffier :
- rédacteur en chef de l'hebdomadaire Paris-Match.
- Editeur de son livre : Le Rocher
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- G/ « Le Roman de Constantinople » (Le Rocher),
- un livre « très favorable à l'entrée de la Turquie en Europe ».
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- H/ Passages du livre :
- pp : « Que reste-t-il au sultan ? Istanbul, l’anatolie centrale et toutes les larmes de son cœur. Quoi d’autre ? Rien ! Le pays est mort. Et pire que tout, personne ne pleure sur lui. Au contraire on le maudit. En 1915, face à l’avance des troupes tsaristes, on a « évacué » les populations civiles. Officiellement pour les mettre à l’abri. L’opération a tourné au massacre : pillages, meutres, viols, tortures et sans cesse, des marches épuisantes. Entre cinq cent mille et un million d’Arméniens ont trouvé la mort. Pour cette vieille nation chrétienne c’est le Golgotha. Les rares témoins occidentaux ont ét horrifiés. Maintenant, on compte présenter la note. Après un tel crime de lèse-civilisation, elle s’annonce salée. Istanbul s’attend au pire. »
- pp : « Et le résultat, enfin, saute aux yeux de tous : le 10 août 1920, le traité de Sèvres consacre la débacle totale...une Arménie immense comme aucun rêve (ni aucun cauchemar) n’avait jamais osé l’imaginer »
« Seulement voilà : les Français et les Anglais en ont assez....Et ces Arméniens n’étaient-ils pas la cinquième colonne des visées expansionnistes russes ».
- pp : « Peut-on imaginer l’Europe dans Constantinople ? Bien sûr que non »
- pp : « Que le massacre des Arméniens pendant la première guerre mondiale demeure une tache indélébile sur le passé turc, cela va de soi. Mais l’Allemagne d’Auschwitz est membre fondateur de la Communauté européenne. Et la France, en Algérie, entre 1954 et 1962, a tué environ 400000 civils. Si les grandes nations commettent de grands crimes, leurs atrocités passées ne sont pas des sacrilèges qui retombent sur la tête des enfants. Les turcs de 2004 ne sont pas plus coupables des infamies de 1915 que les Italiens contemporains des massacres de Mussolini en Abyssinie. Toutes ces horreurs font partie de l’héritage du continent dont de Gaulle disait qu’il va de l’Atlantique à l’Oural»
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