Avènement de la modernité et génocide(s)
Titre d'un article d' Hélène PIRALIAN
au chapitre VII "La mémoire impossible", pp 481-499,
du livre "La Vendée après la Terreur, la reconstruction"
Librairie Académique Perrin, Paris 1997


Communication présentée au 2ème Colloque international sur
la Terreur vendéenne
qui s'était tenu à La Roche-sur-Yon, les 25-26-27 avril 1996


  • Extraits de cet ouvrage à propos de l'analyse comparée d'Hélène Piralian concernant les deux structures génocidaires arménien et vendéen et leur déni :

  • Patrice GUENIFFEY (Préface, pp 10 & 33) : "... la thèse du génocide transparaît dans plusieurs textes réunis dans ce volume. Le problème est même posé de façon explicite par la communication d'Hélène Piralian consacrée au génocide dont les Arméniens furent les victimes. ... La Vendée referma ses blessures à la façon d'un deuil privé, comme une famille le fait après la mort de l'un des siens. Elle n'évita pas le repli sur soi auquel la condamnait, comme le montrent Hélène Piralian et Jean Artarit, l'absence de toute réparation des crimes perpétrés en 1794. Mais je l'ai dit, les lois de la politique ne sont pas celles de la justice, et en l'occurrence le repos des particuliers fut sacrifié à celui de l'État."
    Patrice GUENIFFEY : (*1) - (*1) - (*1) - (*1) - (*1) - (*1) - (*1) -

  • Jean ARTARIT (Questions, p 509) : "Hélène Piralian a posé le problème fondamental et nous a permis d'aller beaucoup plus loin, au dé-là de la question de la levée de l'amnésie. Les mécanismes totalitaires contraignent les victimes à aménager en elles-mêmes une crypte."
    Jean ARTARIT : (*1) - (*1) - (*1) - (*1) - (*1) - (*1) - (*1) -

  • Alain GÉRARD (Pour clore le colloque, p 618) : "... c'est moins la Vendée que la France, qui est malade de sa mémoire et de son histoire. Hélène Piralian l'a admirablement mis en lumière : en inaugurant la modernité politique, la Révolution a du même coup, semble-t-il, fait de la Vendée la matrice de ces massacres éminemment modernes, aujourd'hui appelés génocides, qui se saisissent de leurs victimes pour en extirper l'humanité, dans le but de créer un improbable homme-dieu."
    Alain GÉRARD, directeur du Centre vendéen de recherches historiques : (*1) - (*1) - (*1) - (*1) - (*1) - (*1) - (*1) -

  • Pierre CHAUNU (Postface, p 628) : "..., je reprends donc l'expression de génocide franco-français pour la Vendée. Hélène Piralian m'a convaincu : on ne peut admettre que la qualification tellement avisée d'un crime soit remise en cause en fonction de la seule appartenance des victimes et des criminels. Pour les 180.000 victimes, mais aussi pour les criminels 'républicains'. 'Républicains' : est-ce suffisant pour être exemptés de tout soupçon?"
    Pierre Chaunu : membre de l'Académie des Sciences morales et politiques
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