Overview of Cultural Relations Between
Arabs and Armenians,
Nazar Nazarian, le 6 décembre 1986
Al-Maarifé, pp 39-48, Alep 19xx (12 paragraphes)
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Notes orales en 1ère lecture vers 1991
et dactylographiées en direct par Nil V. Agopoff
en vue de traductions sommaires selon les paragraphes (§
I > § XII)
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I (pp39- ) -
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II (pp - ) - Akad de Babylonie, les Séleucides,
soldats arméniens dans l'armée la reine Zénobie,
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III (pp - ) - Selon l'écrivain arabe Zaki
Addin, l'historien arménien Dickran XXXian "L'histoire
de Jérusalèm", l'archevêque arménien
de Jérusalèm Abraham contacte le prophète
Mohammed. Leur correspondance est traduite en arménien
et publié dans le livre.
Les droits des Arméniens dans les Lieux Saints est confirmé
par le Caliphe Omar Ibn el Khatab puis par le Firman de Saladin
(Salah Ed-din el Ayoubi) lors de la reconquête de Jérusalèm.
Cet accord traduit en arménien peut être considéré
comme la 1ère traduction de l'arabe vers l'arménien.
Il existerait un second manuscrit signé
par le Prophète Mohammed.rédigé par Ali
Ibn Taleb en l'an 4 de l'hégire. Un manuscrit écrit
en 40 hégire dont la traduction arménienne se
trouve au Madénatarn en parle.
Un magazine saoudien parle d'un manuscrit arménien se
trouvant à la Bibliothèque nationale à
Paris qui relate l'histoire d'une tentative d'empoisonnement
de Mahommed.
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IV (pp - ) - Après la conquête arabe
de l'Arménie, un accord fut conclu entre le gouverneur
de Cham, Moayia Ibn Abi Souffian et le Prince arménien
Rechtouni.
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V (pp - ) - au Monastère Sainte-Catherine
dans le Sinaï, se trouve la traduction arabe d'un manuscrit
arménien "L'histoire de Agathange"
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VI (pp - ) - Les relations culturelles arméno-arabes
ont commencé pendant la période abbasside et ont
continué par la suite avec l'indépendance arménienne
avec les bagradounis (selon la khila arabo-islamique). L'age d'or
de la civilisation arabe. L'historien arabe Maassaoudi : parle
de l'histoire de Ara le Bel et Sémiramis de Babylone, histoire
rapportée par le père de l'histoire arménienne
Movsès Khorénatsi ("Moussa el Kourini"
en arabe).
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VII (pp - ) - Les Mille et une nuits ont été
traduites en arménien en particulier l'histoire du Roi
Bahloul
H. Simonian parle des influences de la poésie arabe sur
la poésie arménienne. Il y a eu des débats
philosophiques avec Krikor Magistros avec des philosophes arabes
et slaves Ibrahim et Manoutchia, des débats transcrits
en arabe poétique dans une métrique en vers.
L'historien Khalatian de la Congrétation des Mekhitaristes
de Vienne a publié des traductions des historiens arabes
comme El Balahduri, Ibn Maskawi, El Tabari, El Yacoubi, Ibn el
Abdir, qui apportaient leurs études & leurs témoignages
sur l'Arménie.
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VIII (pp - ) - Au 18ème siècle,
l'historien égyptien El Cheikh Abou Saleh, l'Arménien,
a écrit un livre d'histoire portant son nom. Ce livre a
été traduit en arménien par le Père
mekhitariste Alichan à partir de sa version anglaise au
XIXème siècle. Alichan traduisit également
l'historien arabe el Makrizi.
Dans son livre "L'Histoire de la philosophie arménienne"
édité en 1975 en Arménie, Tchaloyan nous
parle de l'influence de Tawit Anhakht (période hélenniste
du V° siècle) sur la philosophie arabe d'Ibn Sina et
d'Al-Kindi. Ce dernier aurait défini la philosophie par
la connaissance ou la nature des choses et leurs phénomènes.
Il faut répondre selon l'avis aux quatre questions suivantes
: Est-ce que ça existe ? qu'est-ce que c'est ça
? Comment ça ? Pourquoi ça ? Ces questions se trouvent
dans le même ordre que chez Tavit Anhakht (les limites de
la philosophie) de l'Ecole d'Athènes à Alexandrie.
Riches influences mutuelles de la philosophie arabe avec l'Orient
chrétien selon A.F. Sabbayef (richessse de l'école
d'Athènes). Influences byzantines sur Youhann el Jamchaki
& Tawitt '"Les limites de la Philosophie).
Tchaloyan rapporte dans son livre qu'un historien arabe nommé
"Bribirri" (dont nous n'avons pas réussi à
connaître l'identité) que Kosta Ibn Luka El Baalbeki
s'est rendu au Cham où il a pris un grand nombre de manuscrits
. On raconte que le prince arménien du Vaspourakan l'avait
invité en son pays en 1003-1024 où Luka El Baalbaki
est resté jusqu'à sa mort.
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IX (pp - ) - Quant au savant russe Nicolas Marr
du XIXème siècle, il assure que les livre des "Maximes
du Renard" en arabe est une traduction des maximes de l'écrivain
arménien Vartan. Ikibbi est né d'un village près
de Halep au XIIème siècle.
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X (pp - ) - A la maison arménienne de Halep
il y a un livre imprimé en 1868 à Jérusalèm
du père Antoine Khanji qui porte sur l'histoire depuis
le début jusqu'à nos jours de Moussa el Kourini
(Moïse de Khorène).
Matbran Halef a écrit un livre sur la Syrie et sur Halep.
Il y cite le célèbre poète mystique arménien
Krikor Naregatsi du Xème siécle qui sera traduit
en arabe. La traduction ne sera pas publiée vue sa traduction
de qualité médiocre.
Il y a quelques années, les journaux ont parlé de
la trouvaille au Yémen d'un dictionnaire quadrilingue,
arabe-arménien-perse-turc mais nous ne savons pas par qui
ou quand il a été rédigé.
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XI (pp - ) - A propos des échanges scientifiques
et les traductions médicales au Moyen-Age :
. Ibn Hawkal parlant de l'Arménie dit : "les Arméniens
sont de bons médecins, riches en informations médicales"
. Le médecin syrien arabe Abou Saïd rapporte que le
médecin arménien Mekhitar Herats (XIIème
siècle) a des livres sur la nature . Abou Saïd a écrit
un livre qui a été traduit en arménien par
Narssis Lambronatsi. Mais Abou Saïd savait l'arménien.
Amirdovlat Amassiatsi, le célèbre médecin
du Sultan ottoman, qui a vécu en 1459 parlait couremment
l'arabe, l'arménien, le grec, le latin, le turc et le persan.
Il a écrit plusieurs livres de médecine en ayant
pour livre de base "Système de Doukan" (la pharmacie
d'autrefois) de Moussa Ibn Maïmoun.
Parmi les livres de ce maître : un dictionnaire médical
en langues arménienne, arabe, grec, latin et persan.
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XII (pp -48) - Selon le catalogue des manuscrits
arméniens au Madénataran, un savant arabe en alchimie
Abdel Khalil El Maghrébi, a rédigé une traduction
de l'arménien portant sur la méthode d'obtenir de
l'or pur.
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Nazar Nazarian le 6 décembre 1986
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