ADIC - V - Marguerite Babayan

Mlle Margueritte Babaïan, fille du Dr Babaïan, fit ses premières études de musique au Conservatoire de Tiflis, puis se perfectionna à Dresde sous la direction du pianiste B. Schultz ; elle travailla le chant au Conservatoire de Tiflis et vint à Paris. Mlle Babaian se manifesta dans de nombreux concerts de musique arménienne, russe, française et italienne, à Paris, dans les principales vliles de France, à Londres, en Suisse, etc. Des musicographes français éminents chargèrent Mlle Babaïan. à maintes reprises, d'interpréter et de créer devant le public des oeuvres oubliées de maitres anciens, qu'ils avaient découverts dans de vieux manuscrits, depuis le XIIIème siècle, en portant leur choix sur les anciennes musiques française, italienne et allemande. Mlle Babaïan fonda à Paris un cours de chant, patronné par de grands maîtres français ; parmi ses élèves arméniens,
on citera feu Moughounian, Chah Mouradian, Mlle Kavanoz, Berberian, etc. (Turabian, Paris 1962, page58 )

	Marguerite Babaïan (1874-1968)
	Mlle Margueritte Babaïan, fille du Dr Babaïan, fit ses premières études de musique au Conservatoire de Tiflis, puis se perfectionna à Dresde sous la direction du pianiste B. Schultz ; elle travailla le chant au Conservatoire de Tiflis et vint à Paris. Mlle Babaian se manifesta dans de nombreux concerts de musique arménienne, russe, française et italienne, à Paris, dans les principales vliles de France, à Londres, en Suisse, etc. Des musicographes français éminents chargèrent Mlle Babaïan. à maintes reprises, d'interpréter et de créer devant le public des oeuvres oubliées de maitres anciens, qu'ils avaient découverts dans de vieux manuscrits, depuis le XIIIème siècle, en portant leur choix sur les anciennes musiques française, italienne et allemande. Mlle Babaïan fonda à Paris un cours de chant, patronné par de grands maîtres français ; parmi ses élèves arméniens, on citera feu Moughounian, Chah Mouradian, Mlle Kavanoz, Berberian, etc. (Turabian, Paris 1962, page58 )
	Bibliographie sur Marguerite Babaïan (1874-1968) : - Encyclopédie de l'Arménie soviétique, Tome II, Erévan 1976, p 187, un article de R. Atayan - Marguerite Babaïan a compilé un recueil de manuscrits sur Komitas qui furent publiés à Érévan en 1960 Google.Livres - Google.FR
Biographie succinte (avec transcriptions des noms propres à revoir) : – née le 24 XII 1874 à Gotha en Allemagne, morte à Paris le 18 X 1968 – chanteuse mezza soprano, pianiste, musicologue – a pris des cours de musique à Tiflis auprès de M. Ippolitov-Ivanovits, de K. Alikhanovits – a donné des concerts dans les villes de Transcaucasie – a publié d'elle même en 1896 l'oeuvre traduite en arménien de V. Vilder sur Ludwig van Beethoven – à Paris, elle améliore sa voix auprès de Pauline Virardot-Virardau (?) et de Arto de Padilla – en 1901 elle enseigne le chant au Conservatoire de Tiflis – en 1904 elle s'installe définitivement avec sa famille à Paris et donne des récitals dans différentes villes européennes – elle participe à des récitals & des conférences avec Komitas & Archag Tchobanian – Concerts Colonne Lamoureux – l'Association française des chanteurs – Association musicale de France – a travaillé à la radio française et à l'encyclopédie Larousse – elle fait la connaissance de Komitas en 1895 et participe à ses concerts en 1896 et en 1914.