Relations inter-musicales


  • Un exemple de falsification historique à l'encontre de la musique arménienne signalée déjà en 1988 (Robert Atayan, Revue 'Krounk', VII 1988, pp 26-27, Érévan) :

    Dans l'Encyclopédie de musique publiée à Moscou, la seule de son espèce en Union soviétique, on trouve un article sous le titre de "La Musique du Haut-Gharabagh"
    (Vol. 3, p 875, 1973) qui ne laisse pas de nous étonner. En effet, l'auteur K. Kassimov, commençant son article par la déclaration: "L'art musical de la région autonome du Haut-Gharabagh, partie intégrante de la culture musicale de l'Azerbaïdjan (…) a traversé une voie de développement longue de plusieurs siècles et a créé des traditions bien ancrées, propres à l'ensemble de la musique azerbaïdjanaise", énumère ensuite des particularités vraiment propres à la musique azerbaïdjanaise (telles que mougham, tesnif, rengui) et un nombre restreint de particularités propres à la musique arménienne (telles que l'emploi de la musique populaire dans les fêtes de "Vartavar" dédiées à la déesse Astghik), en évitant avec le plus grand soin l'emploi des mots Arménie et arménien.