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en préparation
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Les Mamigonians, une famille arménienne d'origine chinoise ?
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  • - Dans le roman historique Samvel de Raffi :
  • - page 30 : Un autre peuple vivait encore prés des rives du fleuve. Venu du Houang-Ho, le jaune Cinéen [Chinois] s´était installé là, autrefois et, devenu semblable à l´Arménien, jusque dans sa physionomie, il travaillait maintenant sur son sol. Ses nombreux troupeaux paissaient sur les bords marécageux de l´Aradzani. Ses belles femmes ramassaient, avec des raclettes, les cochenilles dont les vertes prairies foisonnaient, pour en teindre les broderies qu´elles destinaient aux princes d´Arménie.
  • - page 31 : Sous le règne de Tiridate, en 320 de lère chrétienne, le roi ayant promis tous les biens des Slgounis à celui qui s´emparerait du rebelle Sloug, tous les membres de la famille s´étaient révoltés. Ce fut le prince chinois Mamkoun qui entrepris d´exécuter le désir du roi, et qui parvint, par conspiration, à mettre à mort Sloug, dont toute la famille fu passée au fil de l´épée dans l´enceinte de Vorhagan. Pour ce service rendu, le prince Mamkoun reçut en fief la forteresse et la plaine.
    De ce Mamkoun, descendait une famille de ministres, les Mamikonians qui avaient  hérité, de père en fils, de la province.
  • - page 33 : Il avait à peine 25 ans, sa silhouette était élancée et son teint mêlé d´un soupçon de jaune, trahissait l´origine de ses ancêtres. C´était là Samuel, fils de Vahan Mamikonian
  • - Texte de Pseudo- Sébéos
    Dans son Histoire universelle. Etienne de Taron passe directement des Arsacides de Perse (I, 4) aux Arsacides d'Arménie (I, 5). Le passage de Pseudo-Sébéos relatif à l'origine des Mamikoniens est donc une intercalation due à un copiste postérieur, Sébéos mentionne souvent les Mamikoniens, sans en rechercher l'origine. SAINT-MARTIN, Mémoires. II, p. 15-57, a consacré toute une Dissertation sur l’origine de la famille des Orpélians et de plusieurs autres colonies chinoises établies en Arménie et en Géorgie; il mentionne ibid., p. 33 et suiv., la famille des Mamikoniens, qui, d'après Khoren, aurait pour souche un prince chinois du nom de Mamkon. Cf. KHOREN. Collection Langlois, II, p. 121-122 : « Ardaschir, fils de Sassan, étant mort, la couronne de Perse échut à son fils Sapor (Schabouh). Sous ce prince, arrive en Arménie l'auteur de la race des Mamigoniens venus des contrées du nord et de l'est d'un paya noble... je veux dire le pays des Djèn où se conserve cette tradition. Dans l'année de la mort d'Ardaschir, un certain Arpog Djenpagour... avait deux frères de lait appelés Peghtokh et Mamkoun... Comme Peghtokh parlait sans cesse mal de Mamkoun, le roi des Djèn, Arpog donna ordre de tuer Mamkoun. Celui-ci, ayant appris ce projet, ne se rendit pas à l'appel du roi, mais il s'enfuit avec tout ce qu'il possédait auprès du roi des Perses, Ardaschir. Arpog envoie des députés pour le réclamer, mais Ardaschir refuse de le leur livrer, et le roi des Djèn s'apprête à lui déclarer la guerre. Ardaschir étant mort subitement, Sapor monte sur le trône. Quoique Sapor ne livre pas Mamkoun entre les mains de son suzerain, il ne le laisse pas [résider] sur les terres des Arik, et il l'envoie avec tous les siens, comme étranger, auprès de set commissaires en Arménie... Cependant Mamkoun, venu contre son gré dans notre pays, s'y trouve à l'arrivée de Tiridate... il s'en va avec tous ses bagages au-devant du roi, en lui offrant de grandi présents. Tiridate l'accueille... et il fixe à lui et à ses gens une résidence et des subsides, en le faisant changer de localité tous les ans. » Saint-Martin, op. cit.. p. 25-26, place vers l'an 240 de J.-C. l'arrivée de Mamkon en Perse.
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  • Moïse de Khorène en parle dans son livre II, chapitre 81 : « On dit que, de son temps, l'ancêtre de la famille des Mamikonian vint du Nord-Est en Arménie, depuis un pays noble et important, le premier de toutes les nations septentrionales, je veux dire le pays des Tchèn [...]. »
    Dans sa traduction (Moïse de Khorène (trad. Annie et Jean-Pierre Mahé), Histoire de l'Arménie, Gallimard, coll. « L'aube des peuples », Paris, 1993 (ISBN 2-07-072904-4) p. 231), Mahé note que « Il n'est pas sûr que les Tchèn dont descendent les Mamikonian soient des Chinois » et se réfère à son introduction.
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à compléter
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