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- Le
Président de la République
- Devoir de Mémoire demandé
par le Président de la République et associations turques
de France
- Demande du Président Jacques Chirac sur la Mémoire de la colonisation et de l'Outre-Mer : conséquences politico-médiatiques
- Une énormité le DIMANCHE 14 NOVEMBRE 2004,
lors d'un débat avec des jeunes, animé par JP Elkabbach, à Marseille, A L'OCCASION DE LA XIVe CITE DE LA REUSSITE AVEC DES JEUNES
SUR LE THEME DES "NOUVELLES FRONTIERES"
A lire ou à réécouter sur :
elysee.fr/elysee/francais/interventions/dialogues_et_debats/2004/
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Quelques commentaires, au hasard du WEB :
http://www.europelibre.com/CL2004/etl041214.htm
Extraits :
Une passe d'armes, assez significative, a récemment opposé MM. Chirac et Le Pen, à propos de la Turquie en Europe. Le premier a cru pouvoir déclarer que "nous sommes tous les enfants de Byzance". Le second, lui a répondu en reprenant à son compte la prétendue querelle qui aurait opposé, au moment même de la chute de l'Empire, les théologiens de Constantinople à propos du sexe des anges. Cette légende, très répandue chez les faux lettrés, et même chez d'authentiques personnes cultivées, mérite d'être corrigée. Ce n'est certainement pas un "point de détail" de l'Histoire Universelle. (1)
Ami des Turcs, M. Chirac devait plutôt se dire, lui aussi, après tant d'autres esprits faux l'héritier du "préjugé anti-byzantin" d'origine voltairienne.
...
Accessoirement, il existe aussi un certain nombre de "fils de Byzance", Arméniens massacrés en 1915, Grecs expulsés d'Asie mineure en 1922 et de Constantinople en 1955, Chypriotes refoulés au sud de leur île par l'opération d'Attila de l'armée turque en 1974, mais aussi Assyro-Chaldéens, Alévis "crypto-chrétiens" (3) persécutés par l'islam turc d'État, etc. qui auraient leur mot à dire pour parler des assassins de Byzance et de leur estimable descendance qui, comptant aujourd'hui sur le Corne d'or, n'ont levé qu'à contrecœur le siège de Vienne en 1682 et qui considèrent qu'au fond, les "rayas" et "giaours" (c'est ainsi qu'ils nomment tous les chrétiens) ne leur ont repris qu'indûment les quelque 15 capitales délivrées du sud-est européen. ----------------
http://www.in-nocence.org/pages/parti/communiques/communique81.html
http://www.spiritualite-chretienne.com/actualite/turquie.html
Extrait :
Le 14 novembre 2004, le Président de la République, M. Jacques Chirac, s'est rendu à Marseille pour participer à un dialogue avec les jeunes sur le thème "les nouvelles frontières" dans le cadre de la "Cité de la réussite" et inaugurer la bibliothèque de l'Alcazar (Bibliothèque à vocation régionale). Alors qu'il était interpellé sur l'éventuelle entrée de la Turquie dans l'Union européenne, M. Jacques Chirac a cru trouver l'argument imparable pour asseoir définitivement l'adhésion du peuple français à ses opinions, en déclarant (sans rire) : "Nous sommes tous des enfants de Byzance". Une telle ineptie est stupéfiante. Pourquoi pas enfants des Sarazins, ou des Wisigoths ? Je laisse à notre président le soin de relire l'histoire de l'empire byzantin, ainsi que celle de la civilisation celtique... Mais il est vrai que les racines chrétiennes de notre pays lui semblent de si peu d'importance... D'ici que "nos ancêtres les gaulois" soient remplacés dans nos livres d'histoire par "nos ancêtres les ottomans", il n'y a plus très loin...
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http://www.ccaf.info/marseille/item.php?r=0&id=69
Extrait :
D’ailleurs, le 14 novembre 2004, à Marseille, pour voler au secours de l’Etat Turc vous nous avez gratifiés d’un «Nous sommes tous les enfants de Byzance.» !
Le Professeur d’histoire que je suis vous a répondu lors d’un discours prononcé le 17 novembre 2004 sur le Vieux Port à Marseille devant 500 personnes venues manifester :
« Dans son enthousiasme à défendre la Turquie, Monsieur le Président de la République a fait appel à l’Histoire. Il a dit que la Turquie était également héritière de Byzance ! Hélas Monsieur le Président, l’histoire ne va vous être d’aucune aide. C’est d’ailleurs un très mauvais argument puisqu’en 1453 Constantinople tombe sous le coups des turcs dirigés par Memet II et devient Istanbul. Ste Sophie, la plus grande cathédrale chrétienne, devient une mosquée et la croix est remplacée par le croissant. Il faudrait revoir le cours d’histoire que je donne à mes élèves de 5e. Continuons :
1683 : les Turcs assiègent Vienne et le général polonais Sobieski les arrêtent
1894-1896 : le Sultan Abdul Hamid fait 300 000 victimes
24 avril 1915 : la solution finale - 1er génocide : 1 500 000 victimes.
Revoyez vos cours d’histoire, Monsieur le Président, ils vous donneront une véritable idée de l’empire ottoman.
1922 : Smyrne la Grecque ou l’infidèle Ismir est incendiée, l’armée française s’en est allée et laisse sans défense les quartiers grecs et arméniens livrés au massacre et au pillage comme au bon vieux temps de l’empire ottoman pour faire de ce nouvel état, la Turquie : un club turc homogène débarrassé des arméniens, de grecs, des lazes, des assyro-chaldéens entr’autres, selon la doctrine du pantouranisme.»
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http://www.surlering.com/article.php/id/4848
- Lettre d'un citoyen d'origine grecque au Président Chirac
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