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La « célébration ou commémoration » de l'anniversaire (du point de vue sémantique) d'un crime contre l'Humanité, tel que le génocide des Arméniens, et apparut quand? Je pense qu'il y a là une intention à vouloir déformer ou banaliser l'esprit même de ce que peut être un génocide c'est à dire la destruction quasi générale d'une population. Ensuite, on ne commémore plus les victimes, c'est à dire on ne commémore plus la souffrance des victimes du crime, on « célèbre ou commémore » l’anniversaire un crime, le crime ???... Et puis de nous répéter que ce crime est arménien, comme si qu'on voulait nous faire croire, qu'un crime pourrait être plus arménien, que tutsi ou que juif, je ne vois pas où l'on veut en venir. Un crime contre l'Humanité ne peut pas être qualifié d'arménien, de tibétain, de grec, ou d'assyro-chaldéen, c'est peut être un raccourci, admettons et encore, couper la tête d’un homme est aussi un raccourci! Si ce crime s’applique sur une population, il est important de désigner la population victime, ceci justement pour éviter une discrimination raciale, puisque de dire qu’un ‘génocide peut être arménien’ alors que la population victime est arménienne s’est à mon avis faire une discrimination raciale et s’est, participer à l’effacement existentiel de cette population par un non-dit. Maintenant pour ce qui est de 1915, on oublie peut être une chose : « La récidive des phases d’extermination des Arméniens démontre l’intention génocidaire (intentiun) des gouvernements successifs turcs ».. Arménag (Haybachban)
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Conversation
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J’ai appris à la boucler !
Pour moi,
La parole s’ébranle vidée de son sens
Sauf, lorsqu’elle nourrit un dialogue constructif
Tel un fanal qui éclaire l’opacité de l’air
D’une triste journée automnale,
Timide rayon d’un soleil hivernal
Qui réchauffe mon univers
Transi du froid de l’exil,
D’un silence lourd de sens.
J’ai appris à me taire !
Quel besoin de communiquer... pour ne rien dire ?
J’aiguise mon oreille en cornet :
« Communiquer, as-tu dit ? » Mieux vaut éviter les altercations et leur prix
Qui pèsent lourd dans le bilan des non-dits.
Pour moi,
Les mots n’ont plus de sens !
Sauf pour faire éclater en explosion déflagrante
Leur contenu comprimé en essence
Dont les débris se réverbèrent en résonance
Avec d’autres coeurs, d’autres esprits,
Habités par des mots...
Pleins de sens.
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Ce poème personnel de Mélanie Maroutian n’a pas été écrit toutefois dans l’idée d'une sémantique anti-révisionniste. La Gazette des Amis de Thalie, Juillet/Août/Septembre 2007 Numéro 27
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- à présenter aussi cette liste par ordre alphabétique :
Un exemple de démontage d'un passage en confusion sémantique |