Les débuts de la République turque :
de l'héritage génocidaire au kémalisme
(1918-1920-1921-1923-1924-1926-1928)
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1/ L'arrêt du processus juridique de pénalisation des criminels en cours dans l'Empire ottoman par les Alliés (1918-1923) (en préparation) - Procès des Unionistes 1919 (en préparation)
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1926
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- 3/ les lois votées interdisant les réfugiés de retourner au pays
- La loi du 20 avril 1922 prévoit la confiscation en Cilicie de tous les biens appartenant aux personnes qui avaient quitté la région ; celle du 25 avril 1923 étend la confiscation à tous les Arméniens, quels que soient les motifs ou la date de leur départ du pays.
- L'article 2 de la loi de septembre 1923 interdit le retour des Arméniens en Cilicie et dans les provinces de l'Est (Arménie Occidentale). - Exemple de passeport avec "Interdit de retour"
- 4/ Comportement des troupes kémalistes à Kars, à Ardahan et à Alexandropol occupés (page prévue)
Petite Encyclopédie
du Génocide arménien
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- 5/ Les Arméniens dans la tourmente de l'attaque et l'incendie de Smyrne en 1922
- Témoignages arméniens recueillis par Vergine Svazlian : Récit n° 237 de Mélinée Terzian, née en 1905 à Bilédjig -
- -6/ le Traité de Lausanne : complicité de l'occultation du crime >> officialisation internationale de l'impunité de crime contre l'Humanité (Page en cours)
- 7/ Filiation entre l'Etat unioniste et l'Etat kémaliste : Les Jeunes-Turcs dans la création de la Turquie moderne
Actions occultant le génocide
et banalisant son impunité
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Mustafa Kemal
Traité de Lausanne 1923
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An Armenian Doctor in Turkey , Garabed Hatcherian: My Smyrna Ordeal of 1922 . Khacherean, Karapet, Zmiwrniakan arkatsners 1922-in., Sakayan, Dora, trans., Review by Rubina Peroomian, JSAS, Vol.10(1998, 1999[2000]): pp.169-172
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- " Entre 1878 et 1918, les dirigeants turcs ottomans ont perdu 85 % des terres et 75 % de la population de l¹Empire. Cette période a été vécue comme l'époque du déshonneur et de toutes sortes d'humiliations. Dans ce contexte de ressentiment et d'aveuglement, la décision du génocide semble avoir été un acte de vengeance dirigé contre ceux que l'on considérait responsables de cette situation : les Arméniens. On en a fait des ennemis de substitution, remplaçant les grandes puissances et l'ensemble des peuples chrétiens de l'Empire. Les dirigeants ottomans ont, en fait, liquidé sur le dos des Arméniens, des comptes qu'ils ne pouvaient régler ailleurs. Cela explique l'insistance avec laquelle on veut présenter la République Turque comme une renaissance, ou encore comme un absolu commencement ". Taner Akcam cité par Jean Eckian
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