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En même temps, comme il s'agissait d'un petit pays comme on l'a signalé
et c'est un peu l'état moléculaire, donc finalement on descelle la logique
de tout le système, en Union soviétique à l'extrême un parti qui avait
plus de 20 millions d'adhérant, un pays de 200 millions habitants pour
pouvoir retrouver les fils et les liens il fallait des années et des
années d'enquête comme le cas d'un juge arménien qui pour la corruption
a été retiré de ses fonctions et c'était l'enquête sur la mafia ouzbek
finalement s'est arrivée jusqu'à beau-fils de Brejnev. En 91 quand j'étais
à Moscou pour un projet de livre " La guerre en Afghanistan " vu par
les photographes soviétiques avec l'un des agences photo qui était comme
on me l'avait dit membre du KGB en discutant je-me posais des questions,
à un moment donné il m'avait dit " écoutez, avec des questions d'analyse
politique économique et idéologique vous comprendrez … est- ce que vous
connaissez l'idéologie de la mafia ? Si vous ne connaissez pas l'idéologie
de la mafia vous ne comprendrez jamais l'Union soviétique. Et cela m'a
fait un déclic quand j'étais en Albanie et c'était beaucoup plus visible.
Et quand on voit par la suite l'émergence de toute cette mafia russe
finalement qui est sur la structure du parti lui-même et avec tous ses
ramifications etc. ça donne matière à reflection. En Albanie la situation
des clans était très primaire dans le politburau déjà au niveau du comité
central il y a 54membres qui étaient liés par des liens de famille.
Et pour pouvoir éviter des limogeages Dramatiques avec les exécutions
tout le monde tenait à faire marier les enfants les un avec les autres
pour être à l'abri des orientations politique probable.
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