l'Emir Abd el Kader al Djazaïri
(1808-1883)
en relation avec
l'Arménien de Syrie Rizqallah Hassoun
et avec les autres Arméniens
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A/ Aperçu biographique d'Abdel Kader
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B/ Pages www concernant la biographie d'Abdel Kader
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C/ Aspects particuliers de la vie d'Abdel Kader (> page1C3)
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D/ Autres bibliographies sur Abdel-Kader
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E/ Questionnement arménologique
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F/ Bibliographie de la présence arménienne dans les différents voisinages d'Abdel-Kader
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C3. Attitudes de l'administration ottomane à l'encontre de l'Emir Abdel Kader
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Les Ottomans occupaient et dominaient les pays arabes depuis plus de trois siècles à l'époque d'Abdel Kader. L'administration ottomane avait ses comportements à l'encontre des Arabes comme il en existait d'autres à cette époque :
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pangermanisme à l'encontre des slaves,
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ceux de l'adminstration britannique à l'encontre des Irlandais (la Grande Famine, etc),
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ceux des Américains à l'encontre des Peaux Rouges
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ou encore les comportements à idéologie coloniale (britannique, francais ou allemande) qui sont à la base des crimes coloniaux que l'on connait.
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L'étude des attitudes de l'administration ottomane à l'encontre de l'Emir Abdel Kader sera un témoignage supplémentaire sur l'ottomanisme et expliciter ainsi les étapes qui ont conduit successivement au (pan)turquisme, à l'idéologie pantouranienne et au kémalisme.
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Cet axe de recherches va nous conduire à contacter les différents Instituts, centres de recherches, historiens, etc. qui ont étudié la biographie d'Abdel Kader et qui se trouvent en Algérie, en France, en Syrie ou en Egypte.
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La vie d'Abdel Kader, Charles-Henry Churchill - qui rencontre A.K à Damas en 1859 et qui publie son livre à Londres en 1867. La première publication en francais fut en 1887.
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Alger 1971 - Introduction, traduction et notes de Michel Habart - pp300-301 :
...Abdel Kader arriva à Constantinople le 7 Janvier 1853. En débarquant, il se rendit directement à la grande mosquée de Tophane, rempli de joie et de gratitude à l'idée de trouver une fois de plus dans un temple du Prophète. L'Ambassadeur francais donna en son honneur une grandiose réception, à laquelle furent conviés les principaux personnages de la société franque. Cet acte d'hospitalité mit fin aux relations formelles d'Abdel Kader avec le monde civilisé. Pendant tout le temps qu'il y avait séjourné, sa valeur, son génie, son prestige avaient unanimement reconnus dans une ovation répétée. Il se trouvait maintenant dans une capitale où la barbarie est travestie sous le déguisement forcé de la civilisation européenne.
Il rendit visite aux Ministres turcs. Ils le reçurent avec des manifestations mal simulées de courtoisie et de respect. Seule la politique les rendait apparemment polies. L'indicernable arrogance et la suffisance des Turcs sont telles qu'ils méprisent tous ceux qui ne sont pas de leur race. Entièrement étrangers aux nobles sentiments, et ne daignant pas admettre la possibilité qu'il y ait, au monde, quoi que ce soit qui put présenter plus d'importance qu'eux-mêmes, ils considéraient les égards rendus à Abdel Kader (en dépit de ses glorieux combats pour leur foi commune) avec jalousie et même dérision. Sa renommée leur pesait. Un héros arabe, était dans leur esprit, une incongruité, une impertinence.
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The Life of Abdel Kader, Ex-sultan of the Arabs of Algeria: Written from His Own Dictation, and Comp. from Other Authentic Sources, by Charles Henry Churchill, Published by Chapman and Hall, 1867 on Google.Books >> pages 299-300
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- Abdeljelil Témini, Lettres inédites de l'Emir Abdel Kader, Revue d'Histoire Maghrébine, 1978, N#12,
- 1er Rapport de Georges Boulad au Ministre des Affaires étrangères, 27 mars 1856, p337 :
...Cependant je sais que son coeur n'a pas de trésors de sympathie pour les Turcs, non pas comme un peuple, mais comme individus ; chez Abdel Kader cela tient avant tout et surtout aux préjugés de race entre Arabes et Turcs, préjugés peu dignes de lui, mais dont il n'a pas encore su se défendre.
- 2ème Rapport de Georges Boulad au Ministre des Affaires étrangères, 30 aout 1857, p339 :
...Pour Abdel Kader, l'Empire ottoman croule de toutes parts ; rien ne peut le relever, quelque soient les efforts tentés de le faire vivre, car il n'est plus viable. Voit-il bien ? Voit-il mal ? Telles sont ses idées.
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